Perdu de Morho Naba

Publié par Martin Ayebe

Perdu du Morho Naba

Synopsis & Extraits



Perdu est un plaidoyer sur la préservation de l'environnement. Sur la prise de conscience des véritables enjeux relatifs à cette lutte.
Perdu dénonce les déboires dont sont conjointement victimes l'homme et son environnement. Partant de la destruction de l'environnement à l'échec dans la vie familliaile. L'auteur trouve une similitude à ces deux phénomènes qui nous apparaissent pourtant distincts. Voir
Le livre est divisé en deux recueils de poèmes: Perdu et Architecte d'amour.

L'architecture de ce recueil qui consiste à faire précéder la tristesse au bonheur trahi le désir de l'auteur à nous montrer que tout n'est pas encore perdu. Cet amour des temps passés, où le beau temps ne se faisait prier, où la terre ne souffrait d'aucune pollution, où les relations sociales étaient basées sur des principes assez simple. Ces temps passés dont l'auteur fait l'éloge et que nous croyons avoir perdu est bel et bien encore présent. C'est nous qui la faisons naitre. En bref, c'est un appel de l'auteur à faire de nous de véritable Architecte d'Amour.


Perdu (Extraits)
Soyez en harmonie avec la nature
Héro rebelle
Destinée
Aventure
Les moments difficiles
Si près de moi
Architecte d'amour (Extraits)
Amour d'enfance
Ces moments avec toi
Architecte d'amour
Perdu (EXTRAITS)


Soyez en harmonie avec la nature

(Lu pendant la semaine culturelle
Février 2011 au compte de la CEAO1)
« Modifié en sonnet : voir l’original à l’épilogue »


Vivre le monde de la Nature Vivante
C’est oublier toutes les souffrances.
Même si la nature est accueillante
Et nous offre les fruits de sa semence,

Entrons-y avec le plus de douceur possible.
Passons-nous de tous nos vilains vices.
Oublions nos vaines tendances aux sévices.
Rien de tout cela ne nous est impossible.

Bien heureux devons nous être.
On se croirait en train de renaître.
Vivons-y d’immenses tendresses.

Car la nature est allégresse,
Quel qu’en soient ses turpitudes,
Elle exprime de la plénitude.


1: (CEAO : Cellule des Elèves et Etudiants de l’Arrondissement d’Ombessa)


Héro rebelle


‘‘Moment m’est venu de sortir
Sortir de cette vie futile
Vie destinée à me mentir
Oublier mon passé sans scrupule. ‘‘

Des années durant,
Du matin au soir,
Comme un encensoir,
Je montais, descendais, mourant.

Ma vie volait à une vitesse
Supersonique, vertigineuse.
J’éprouvais de ce vol, une joie malheureuse
Qui masquait assez bien ma tristesse.

Je me croyais heureux. Heureux d’être si libre.
Une façon comme une autre de m’affirmer.
Le succès de ce comportement m’était confirmé.
Même si je manquais beaucoup d’équilibre,

La vie promettait d’être de plus en plus belle,
Tant l’inspiration est bien trop grande
Dans l’esprit d’un jeune aux pensées rétrogrades.
Quoi de plus héroïque que d’être un héro rebelle !

‘‘Moment m’est donc venu de jouir
Jouir de ma vie bien gâchée
Vie que j’ai tant relâchée
Et donc désormais j’arrête de fuir.”


Destinée


Ils ont un avenir incertain
Pour s’être réveillés un matin
Sans logis, ni parent, ni héritage.

Ils ont des visages baignés de larmes
Lorsqu’ils pensent avec amour aux âmes
De leurs parents inhumés sans hommage.

Ils ont un sourire innocent plein de tristesse
Quand ils pardonnent à la terre qui leur est traîtresse
Et qui, sans aucune vergogne, fait étalage de son outrage.

Ils sont des enfants abandonnés à eux-mêmes ;
Secourus avec grande sincérité par des Organismes
Qui se passent des ragots faits à leurs images.

Aventure


Encore une de ces journées de galère,
Pourtant belle, baignée de soleil.
Les poissons se mouvaient dans la grande rivière
Aux roseaux manifestant contre eux tout leur orgueil.

Mais tout de même gentil aux petits vers
Qu’ils protégeaient dans leur coin vert.

Un ver comme venu de nulle part
Apparut au dessus des nénuphars.
Tous les poissons en furent alertés
Malgré le soleil aveuglant par sa clarté.

Tous se précipitèrent vers ce repas céleste ;
Se bagarrant pour progresser vers leur perte.
Le premier arrivé, de peur d’être bousculé,
Pris dans sa gueule le ver ainsi avalé.

Et pour fêter sa victoire en un éclair,
S’éleva comme une baleine dans les airs.
Mais contrairement à une baleine,
Il ne replongea pas après avoir perdu haleine.

Il voleta dans l’atmosphère soyeuse
Et atterrit sur la végétation verte et bulbeuse.
C’est alors qu’il prit conscience de la douleur dans sa gorge :
Il était prit à l’hameçon comme dans un cruel orage.

Les moments difficiles


Dans les moments vraiment difficiles,
Lorsque nos échecs nous désolent,
En nous ôtant toute volonté de vivre,
On se plait à rester ainsi sans œuvre.

Ce sont bien des moments qu’il faut vaincre,
Car ils nous clouent tel un bateau par l’ancre.
Bien souvent, tel est notre plus profond désir.
Mais puisque la facilité est le fort de l’homme,
Et qu’il est plus facile de se laisser aller au délire,
On s’abandonne totalement à nous-mêmes.

Ou on pousse notre faiblesse à son comble,
En songeant nous éloigner de ce qui est à l’origine
De tout le mal qui nous accable.
Puisque, nulle part sur terre il n’existe un régime
Où l’on puisse trouver un lieu de repos irréprochable,

Alors on se réfère au livre dont Dieu est l’auteur.
Nous décrivant un célèbre lieu merveilleux,
Où jamais l’on n’est victime de moment orageux,
Et on anticipe notre heure
Pour gagner ce monde ‘‘meilleur’’.

Si près de moi


Loin des yeux, près de ma vie ;
Près du cœur, près de mon cœur ;
Ton absence, jamais n’a survie
En moi qui continue de t’aimer avec douceur.

Ton absence à jamais n’affaiblie
Mon affection qui me rend de toi ivre.
Notre amour continu de vivre,
Activé par le vent des mers non meurtrie.

Ces nuits d’orages, je suis enthousiaste.
Elles m’annoncent une merveilleuse nuit.
Une agréable nuit plein de fantasme.
Une nuit qui souvent, m’a tant séduit.

Une nuit où ma nostalgie s’évanouie,
Plongeant dans un abîme aux profondeurs obscures
D’où pourtant renaît une vie belle, qui me rassure.
Une vie qui est mienne et qui avait sombré dans la « nuit ».

Nos amours, nos folies, dans un éclair,
Me reviennent, triomphant dans leur splendeur.
Nos délires, telle la tempête qui se lève sur la mer,
Me reviennent dans un tourbillon de bonheur.

Mes rêves ne sont plus que ta scène :
Avec ta présence qui l’illuminent,
Ta démarche qui l’anime,
Et ton regard qui m’assène.

Tu commences ton scénario,
Des mélodies incompréhensibles mais douces
S’élèvent comme venu du fond des ventouses ;
Puis s’amène attelé, un chariot.

Nous embarquons pour le théâtre
Tu es l’unique actrice. Mon actrice !
Ton regard à présent comme des feux d’artifices,
Me font tressaillir à chaque fois que je les rencontre.

Lorsqu’enfin tu as terminé de m’envoûter,
Et que disparaît jusqu’à ton ombre,
Emportant avec elle toute vie, déroutée,
Je reste triste dans les ténèbres.


Architecte d'Amour (EXTRAITS)


Amour d’enfance


Qu’elle est belle l’innocence enfantine !
Que c’est chouette, enfant éveillé,
D’écouter, de ses grands-parents adorés,
D’aimables et jolies comptines !

Que c’est rassurant de voir ses parents
Nous rendormir, contant à nos chevets
De grands contes vraiment marrant,
Où même la tortue vient à bout du roi de la forêt !

Que c’est réconfortant de les voir
Inquiet pour nous ! Lorsque malade,
Ils s’alertent et sans rien apercevoir,
Se préparent à affronter même la tornade !

Que c’est pur dans les cœurs d’enfants !
À l’hospitalité toujours et toujours chaleureuse ;
Aux allures toujours et toujours joyeuses ;
Qu’il serait idéal de garder une humilité d’enfant !

Ces moments avec toi


J’aime ton sourire plain de charme.
Il me rappelle les bois au lever du jour,
Les fleurs emprisonnées qui éclosent,
Les doux parfums qui s’en libèrent.

J’aime la douceur de ta peau.
Elle me rappelle la caresse de l’azur,
La soie et les belles fourrures,
La sensation de bien-être qui s’en dégage.

J’aime les moments passés avec toi :
Le goût de vivre, la joie, les désirs,
L’aventure, les folies, les délires.

J’aime les moments où tu es à moi :
Le ciel, les astres, les nuées, les chimères,
L’évasion, les rêves, les étoiles, la mer.


Architecte d'Amour

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Perdu est un recueil de poème édité par Edilivre. Consulter la fiche technique sur Edilivre

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Publié dans Poésie

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